HOME              Simone Heil

www.artshange.fr

mail@artshange.fr

ROMANE: deutsch

ROMANS: français

NOVELS: English

Original en allemand

ROMAN: Renouvellement

Volume:  430 250 signes ~ 287 A4-pages à 1 500 signes

 

Auteur et Droit d'auteur: Simone Heil

Renouvellement

19.12.2014 - 27.11.2015

 

 

Avant-propos

Janvier 2017

 

Par express, je renonce dans la traduction de ce texte à l'application du passé simple en le remplaçant par le passé composé ou le plus souvent par l'imparfait parce que le passé composé me semble souvent être trop 'lourd'. Eh oui l’imparfait utilisé contre la 'règle classique' pour des actions dans le passé, comme dans la première phrase du texte suivant.

Par conviction je me permets de dire que l'emploi de passé simple, qui se limite à l'écrit, n'est plus adapté aux jours actuels. Le passé simple est un fardeau intellectuel superflu dans l'apprentissage de la lecture qui a servi et qui sert à entraver l'accès à la littérature et l'accès au savoir par des livres. À mon avis, la disparition du passé simple est une exigence primordiale actuelle concernant les reformes de la langue française.

L'emploi de l'imparfait pour des actions dans le passé, est-il vraiment si gênant pour les 'esprits français' ?

 

 

Renouvellement

 

 

     Viola levait la tête de son ouvrage de couture et regardait par la fenêtre. (emploi explicite de l'imparfait au lieu du passé simple)  Plus bas dans la vallée, la rivière l'Orb serpente.  Bruit d'armes et cri de combat la font frissonner. Tellement près déjà. Elle place soigneusement la robe pompeuse sur le dossier de chaise. Elle n'arrivait plus de se concentrer sur la couture. Depuis heures, depuis jours, depuis années, elle coud dans cette chambre. Devrait-elle grimper la paroi rocheuse vers le bas et chercher refuge en bas de la vallée? Comme elle a envoyé son fils là-bas il y a quatre ans ? Elle décide d'attendre la prise de Béziers dans une pièce isolée de l'ancienne cathédrale Saint-Nazaire. Ici aussi ustensiles de couture. Trop incertain la situation en dehors. Ici, en haut sur la colline, elle connaît bien les lieux. Elle est couturière et servante de Marina, maîtresse de Patrick, souverain de la communauté de Béziers. Où restait Lydia ? Forte tapage laisse la sursauter, effrayée, elle se retourne vers la porte. Où elle avait été avec ses pensées ? La porte est en train d'être endommagée. Deux hommes haillonneux, sanglants, dessinés par des combats, se plantent devant elle.

- Eh bien, qui avons-nous ici? Une mademoiselle chic avec trou en pantalons. L'homme la bat immédiatement. Viola chancelle, sentit le goût de son sang sur les lèvres.

- Laisse-la Théo, pourrait être la couturière.

- Bah, elle est trop vieille. Depuis de mois, aucune femme ne veut baisser avec moi. Elle est seule, pas de témoins, seulement nous deux. Un peu de secouement ne peut pas la faire du mal.

Elle regardait dans le néant. Avec chaque conquête même: viol et pillage

- Pourquoi ne vas-tu pas chez une prostituée ?

- Ça, je ne peux pas me permettre. Eux, elles font les prix comme elles veulent.

- Des viols sont interdits. Tu connais les ordres de Thomas. Chaque femme sera questionnée. Celle-ci, c'est elle. Plein d'ustensiles de couture sont ici. Es-tu Viola, la pute-couturière? Ton type est demandé par le boss.

- Tu as de la chance, tu es affaire de boss. Et quand il a fini avec toi, c'est à nous.

La colère monte dans Viola, réfoule pour un moment la peur.

- Je suis Viola. Je suis bien couturière. Ce que je suis une pute, c'est cependant nouveau pour moi.

Oh non, pourquoi a-t-elle dit ça? Théo saisit brusquement son poignet et la tire en dehors. Le château grouillait maintenant d'hommes. Des centaines devraient-ils être.

- Est-ce la pute-couturière? Enfermez-la quelque part. Nous n'avons encore rien entendu de Thomas.

     Depuis des heures, elle était maintenant assise dans cette pièce. Devait être situé dans le bâtiment principal à lequel elle avait rarement accès. Rien, rien n'était dedans ici, sauf la chaise sur laquelle elle était assise. Dehors se tenait un garde qui l'accompagnait aux latrines. Le complexe était devenu calme. Un calme qui était coupé à plusieurs reprises par des cris de femmes. La vie est devenue plus rude pour les femmes après la chute d'Europe en plusieurs petites et grandes communautés de peuplement dans l'année 2019. En dépit des différences politiques internes, les communautés de peuplement ont partiellement fusionné aux cités-États et aux pays dont les frontières sont protégées, respectées et gardées par des accords. Dans le conseil de continents négocient les continents la coexistence culturelle et économique de la population mondiale.

     L’Europe et la Russie forment maintenant officiel un continent durable, Eurussia, qui représente très fermé et uni à l'extérieur ses intérêts dans la Fédération Mondiale des Continents. Mais cette unité externe est trompeuse. Dans l'intérieur d'Eurussia, il y a dans chaque pays des violents combats autour des formes de gouvernement. Mais chaque pays lutte pour lui-même et ne se mêle pas dans les affaires d'un autre pays, c'est comme ça dans le monde entier. L'électricité est rare et ne plus disponible partout. Des vastes étendues de l'ex France sont inhabitées. Les communautés de peuplement vivent de manière autarcique, s'allient et font des conquêtes. Il y a différentes formes de gouvernement, de la démocratie à l'autocratie. Depuis quatre années, la cité de Béziers était gouvernée autocratiquement par Patrick. Que se passerait maintenant? Une femme blonde foncée entrait. Laurine, elle se présentait.

- Je ne suis ni ta servante ni ton employée. Je vais t'accompagner et t'assister en cas de besoin.

Ces mots sobres suit un sourire rayonnant qui montre des dents penchés mais sains. Laurine et le garde mènent Viola aux pièces privées de Marina. Marina a l'air très marquée mais sain et sauf. Rien n'est resté de son arrogance.

- Qu'est-ce qu'ils ont fait à toi ?, questionnait Viola

- Rien, ton bain est prêt.

Son bain, maintenant Viola se rappelait de Lydia, son amie douze an plus âgée qu'elle. Chacune a assisté l'autre pendant des rares séances de bain, a remplacé le robinet coulant et éveillé des souvenirs à l'unité d'Europe.

- Où est Lydia, questionnait-elle excitée.

- Lydia est morte, assassinée par vos propres gens. Elle n'a pas voulu révéler ta cache pour te donner du temps.

Viola s'est effondrée, d'un moment à l'autre âgée des plusieurs années. La nouvelle semblait être trop pour elle, ses lèvres tremblaient. Elle essuyait les larmes de ses yeux. Laurine ne voulait pas que Thomas la voyait comme ça. Elle se mélangeait.

- Tu vas trouver une nouvelle confidente. Différente de l'ancienne, mais votre lien sera fort. S'il te va, je vais te donner un coup de main.

Les deux femmes se regardaient et tous les deux savaient que Laurine est cette femme. Viola semblait se calmer.

     Après le bain, elle se regardait attentivement dans le miroir. Son visage et son corps sont dessinés, les deux de sensualité fine. Ses grands, camouflage-colorés yeux sont profonds et s'imposent contre paupières lourdes. Bien qu'elle soit mince de fille, son menton se replie et ne peut plus tenir la peau en-dessous. La partie supérieure de ses cheveux est grisonnée dans différentes nuances, la partie inférieure est d'un blond de cendre dépassé. Elle est belle et cependant pas belle, vieille et cependant pas vieille. Elle détourne le regard de soi. Elle est comme elle est. Soigneusement, elle mettait une verte robe longue. Laurine soupirait et fronçait les sourcils. Apparemment cette femme ne savait pas avec qui elle a rendez-vous. Laurine s'adresse à elle:

- Je voudrais bien te coiffer. Je sais bien le faire. Tu verras.

Qui, elle l'a vu dans le miroir. Ses cheveux épinglés se voûtent légèrement bouffés et mous autour de son visage. Elle a l'air vraiment noble. Viola n'avait en effet pas d'intérêt d'avoir l'air noble pour le conquérant mais la coiffure lui donnait en quelque sorte de la force. Laurine sourirait satisfaite.

     Laurine et le garde accompagnaient Viola. Timide, elle a frappé à la porte de son atelier de couture. L'homme à la fenêtre ne se tournait pas. Il portait un blouson rouge et un paris-bleu pantalon, les deux soigneusement et bien fait. Bonjour, elle croasse rauquement. Où est restée sa voix? Sa bouche était si sèche. Elle arrêtait. C'était sa pièce. Ici elle avait attendu aux femmes et hommes. L'homme à la fenêtre se tournait et avançait vers elle en souriant. Sous son blouson ouvert une chemise bleu-clair à volants est visible. Et en fait, il portait des bottes rouges avec bouchon en acier. Elle pouvait à peine voir son visage contre la lumière. Elle a pensé brièvement à Jim Morrison, le chanteur de groupe musical The Doors. Ils marchaient lentement vers l'autre. Il avait cette désinvolture propre aux hommes qui cherchait Viola en vain chez soi ou chez autres femmes. Depuis des années elle essayait sans succès de trouver sa cause. Leurs yeux se rencontrent. Il semblait reconnaître quelque chose. Était-ce sa coiffure?

     Mais puis l'homme fronçait ses sourcils comme Laurine. La deuxième femme qui se représente à moi dans cette tenue sacciforme. D'abord Marina et maintenant Viola, pensait Thomas. Sont-celles ci des Musulmane parmi des autocrates? Tandis que la robe de l'une en jute brun grossier, se resserrait autour de ses rondeurs et semblait faire sauter les coutures, la robe de l'autre pendait mollement et laissait uniquement deviner ses formes de corps. Cependant, les deux robes étaient les mêmes, seulement en différents tissus, et appartiennent à une de deux femmes, Thomas était sûr. Mais à laquelle? Évidemment, l'une porte la robe de l'autre, parce que maîtresse et servante portaient ici à peine les mêmes fringues. Il suivait le regard de Viola sur ses chaussures et regardait les siens. Sa robe glissait légèrement sur le sol et ne libérait aucun regard sur cheville ou chaussures. Il était sûr qu'elle portait baskets usés et probablement aussi un pantalon sous cet habit. Il se taisait encore.

- Bonjour, disait Viola encore une fois avec voix rauque.

L'homme sursautait. À la surprise de Viola, une atmosphère érotique se transmettait mutuellement. Viola pouvait presque voir les étincelles de désir. Elle se frottait les cuisses.

- Bonjour Lola. Je suis heureux de te voir. Je pense que nous devrions nous tutoyer. Est-ce que je te plais?

Lola, depuis des années ne personne lui a nommé comme ça. Quelle question suffisante. Elle devenait furieuse.

- Juste parce que j'étais tout sucre avec les anciens hommes de pouvoir, cela ne signifie pas encore que je flirte avec les nouveaux. Car vous nommez vous-même démocrates, je peux bien exprimer mon opinion et attendre un procès loyal.

- À ne personne sera fait un procès. Et concernant le flirt, il suffit si tu te limites à moi.

Au lieu de répondre, elle serrait les lèvres. L'homme Thomas remarquait immédiatement sa maladresse. Sa légère gaieté se transforme en légère consternation.

- Excuse-moi, depuis trois ans j'attends ce moment. Il passait son main sur son visage.

De quoi parlait-il? Il la donnait une photo abîmée. Sur l'image, elle était à la fin trentaine, aujourd'hui elle a 51 ans.

- D'où as-tu cette photo?

- De la poubelle. Pascal vit chez nous.

Pascal, le fils de Viola est en vie. Il a réussi. Viola s'approchait à l'homme, prenait ses deux mains et les baisait. Thomas la pressait fortement contre son corps. Sa geste l'avait surpris. Il souriait joyeusement, elle souriait joyeusement, ils se séparaient l'un de l'autre. Il menait les mains de Viola à ses lèvres.

- Pourquoi Pascal a jeté la photo?

- Lola, tu es une pute connue dans tout le pays. Cela ne plaît pas beaucoup de fils. Des histoires sur tes arts de couture et d'amour se sont répandues.

L'art de couture et d'amour. Viola soupirait. Oui, elle était couturière à mesure. Elle a mesuré des corps de femmes et d'hommes. Elle était prestataire de services. Attouchements complaisants. La tête de Viola trop souvent trop près des zones corporelles délicates.

- Hé, la voie de Thomas l'arrachait de ses lambeaux de pensées. Confondue, elle le regardait. Mon fils Martin et Pascal se rencontraient dans la forêt il y a quatre ans. Pascal était très famélique. Il ne voulait pas venir dans notre peuplement. Martin le nourrissait quelques semaines jusqu'à ce qu'il venait finalement chez nous. Les deux adolescents sont inséparables et restés à Marseille. Fais-moi, s'il-te-plaît, aussi un tel légendaire habit à mesure. Avec le pantalon nous commençons. Il sourirait moqueur. Je veux savoir ce qui s'est passé entre toi et ces hommes. Tu vas me le montrer. Je suis à peine pire qu'eux pour lesquels tu as travaillé pendant des années.

- Non, dis-moi quand je dois commencer.

- Maintenant, nous commençons maintenant. Où peux-je me déshabiller? Probablement derrière cette cloison. Je garde ma chemise pour l'instant.

Thomas parlait comme tous les autres hommes. Avait Viola eu tort? Cet homme lui semblait si familier. Pascal vit. Elle faisait deux sauts. Énergie dérivée.

- Hum, que fais-je avec ma culotte? Déshabiller ou garder, il se raclait la gorge, j'ai entendu … L'homme se taisait.

- Fais donc ce que tu as entendu, disait Viola énervée.

Thomas sortait pieds nus de la cloison. Hommes avec haut sans pantalons paraissent d'abord vulnérables, mais ça trompe. Thomas ne faisait que semblant d'être gêné. Il avait des minces jambes, couvertes de duvet-velours châtain et bien formées, qui sautaient vite sur le duveteux tapis. Viola prenait le crayon, papier et décamètre ruban. Étonnée, elle a remarqué qu'elle se réjouissait de la mesure de son corps.

- Je mesure toutes les parties de corps globuleuses, seins, ventres et pénis. Mes pantalons sont faits à mesure et anticipent des données corporelles changeantes sans renflement visible. C'est la raison pour laquelle ils sont si commodes et demandés, disait-elle avec cillement. L'homme ne réagissait pas à sa remarque farceuse.

- Eh bien, commence donc.

     Viola a pris la mesure, verticale et horizontale. Viola accroupie ou sur genoux. Son visage effleurait presque son sexe. Elle ne pouvait pas se maîtriser et laissait frôler sa joue ses testicules. Quel douce poil du pubis, encore une fois ce clair roussâtre châtain et si duveteux. Chez tous les clients masculins étaient enflammés le désir pendant cette procédure. Maintenant c'était aussi à elle. Thomas saisissait sous le menton de Viola, comme tous les hommes avant lui, et haussait son visage. Ils se regardaient. ... ... ...

INTÉRESSÉ-E À LIRE LA SUITE ?  -  CONTACT:  mail@artshange.fr

 

Deutsch

Français

English

GEDICHTE

POÈMES

POEMS

ESSAYS

ESSAIS

ESSAYS

KURZGESCHICHTEN

NOUVELLES

SHORT STORIES

 

 

page d'accueil